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Notre participation au Défi Zéro déchet de Villiers

27/01/2023

Notre participation au Défi Zéro déchet de Villiers

L'association EcoCityzen anime le défi Zéro Déchet qui voit 50 familles volontaires redoubler d'efforts pour réduire le volume et mieux  trier ses déchets domestiques.

Chaque mois une réunion plénière, organisée à l'Escale, est l'occasion de sensibiliser les participants à un thème en particulier. En complément de la présentation assurée par Ecocityzen, les associations locales sont invitées à proposer des animations en lien avec le thème abordé.

La séance de janvier, qui s'est tenue le 19 janvier 23, était consacrée à un thème important : l''alimentation.

 

 

les boulettes préparées par Aïcha Nous y avons animé un atelier sur l'empreinte eau de notre mode de vie, un atelier qui a remporté un grand succès, bien aidé par les délicieuses boulettes végé cuisinées par Aïcha à partir de pain rassis.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Retrouvez ci- dessous les éléments partagés et envoyés aux participants à l'issue de l'atelier.

 

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cartes de jeupage 6

 

C'est parti pour le défi familles 0 déchet à Villiers !

26/11/2022

C'est parti pour le défi familles 0 déchet à Villiers !

L'association Ecocityzen organise pour le compte du Territoire Marne et Bois (qui regroupe 13 communes dont Villiers) un défi Familles zéro déchet qui réunit une cinquantaine de familles participantes sur la commune.

L'objectif est d'accompagner ces foyers pendant 6 mois, dans la réduction de leurs déchets.

Pour cela, l'association organise 1 atelier par mois sur les thématiques suivantes : compostage, alimentation et gaspillage alimentaire, produits ménagers, produits cosmétiques, alternatives au jetable.

 

Le premier atelier a eu lieu le 23 novembre et était consacré au compostage.  Une technique permettant de réduire de 30% nos déchets incinérés et de produire gratuitement un engrais 100% naturel.

Nous partageons avec vous le support de cet atelier.

 

AVEC au Salon Développement Durable 2022

15/10/2022

AVEC au Salon Développement Durable 2022

AVEC avait un stand où nous avons pu sensibiliser aux conséquences du dérèglement climatique avec une version simplifiée de la fresque du climat qui a permis des échanges nourris avec des Villiérains.

 

Autre animation ayant eu un grand succès - même notre maire s'est prêté au jeu, nous proposions de classer 9 modes de transport en fonction de leurs émissions respectives par personne pour 1000 km parcourus.

Si une majorité de participants parvenaient à classer la voiture citadine et le cyclomoteur comme les plus émetteurs, c'était plus compliqué pour positionner le RER, le métro ou le TGV par rapport au vélo électrique par exemple.

L'occasion de démonter quelques idées reçues sur de pseudos moyens de transport écologiques.

Atelier "chaîne du climat" au parc Friedberg

13/09/2022

Atelier "chaîne du climat" au parc Friedberg

Enfant au tableau

Les participants étaient invités à positionner des cartes en fonction des liens de causalité. L'occasion de réfléchir sur le lien entre les gestes du quotidien et le climat. Un sujet qui rassemble et motive toutes les générations !

Toute la famille s'y met

Toute la famille participe

Nicole Bricot et une délégation de la mairieLa responsable Paris Habitat et le maire de Villiers

Echanges avec des membres du Conseil Municipal, la directrice de Paris Habitat et monsieur le maire

Transition écologique : combattre les 4 raisons de ne pas agir

03/09/2022

Transition écologique : combattre les 4 raisons de ne pas agir

Pas moi !
 
Cet argument très utilisé fonctionne à différents niveaux :
"Avant de solliciter les particuliers, que l'on commence par les grandes entreprises"
Les efforts de transition concernent évidemment les entreprises privées tout comme le secteur public. Mais les particuliers ont également un rôle important à jouer. Si nous voulons atteindre l'objectif de neutralité Carbone en 2050, les efforts individuels compteront pour 1/4 des économies à réaliser. C'est loin d'être négligeable !
 
"La France représente 1% des émissions mondiales de Gaz à Effet de Serre, ce n'est pas cela qui va changer la donne. Regardez la Chine"
Quand on compare les émissions par pays, il faut le faire par habitant et là on retrouve les Américains, Canadiens, Australiens, Saoudiens, Qataris largement devant les Chinois. Par ailleurs, les statistiques mondiales se « contentent » de mesurer l’empreinte des activités économiques de chaque pays, sans tenir compte de l’effet des biens et services importés et exportés. Or la Chine continue de constituer l’usine du monde. Ainsi l’empreinte moyenne d’un Français passe de 5 à 10 tonnes eqCO2 par an quand on intègre les importations et soustrait les exportations. 10 tonnes par an alors que nous devrions être à 2… Pas vraiment un motif pour nous exonérer d’agir

 

Empreinte CO2 moyenne Francais


L'argument des émissions par pays peut très bien être inversé, ce dont ne se privent pas les pays en voie de développement (dont ne fait plus partie la Chine) dans les négociations internationales (type COP). Ils n'ont pas totalement tort.


Notez que cet argument est souvent décliné à un secteur économique :
« On fustige le transport aérien mais cela ne représente que 3% des émissions mondiales ». Cela fonctionne aussi avec le numérique, le textile, le transport maritime.
 Si 90% des émissions se concentrait sur 3 secteurs, on pourrait peut-être cibler les efforts mais ce n’est pas le cas. Chaque secteur devra apporter sa contribution à la réduction globale : « les petits cours d’eau font les grandes rivières ».

 

"On me demande à moi de faire des efforts alors que les riches polluent bien plus que moi"
Des trois arguments, c'est sans doute le plus fondé. Le niveau d'émission de GES est très corrélé avec le niveau de consommation. L'empreinte individuelle des ultra riches est énorme et ils doivent évidemment contribuer à l'effort collectif. Mais ce sera loin de suffire. C'est l'effet masse bien connu en économie. En matière d'émission Carbone, les émissions des classes aisées et même des classes moyennes dépassent largement les seuils acceptables par la planète. Et les classes économiquement défavorisées ont également un rôle à jouer au travers des services consommés et des déchets produits. Elles sont également les premières victimes de l’inefficacité énergétique des logements.
 
Pas maintenant !
Voilà un argument que l'on entend souvent dans la bouche des (ir)responsables politiques ou économiques : 
"On comprend bien l'enjeu mais il y a plus urgent"
Typiquement l'argument mis en avant quand on oppose "fin du mois" et "fin du monde".
ou quand le premier réflexe pour faire face à la pénurie de céréales est de remettre en cause le principe de jachère obligatoire péniblement (et récemment) décidé au niveau européen pour tenter de reconstituer la biodiversité
Sauf que
1) Le réchauffement climatique est un phénomène cumulatif : le temps perdu ne se rattrape jamais ! Même si par magie, on arrêtait de produire des GES demain matin, il faudrait 10 000 ans avant que le climat ne revienne comme avant l'ère industrielle...
2) Les personnes les plus démunies (concernées par la fin du mois) sont aussi celles qui subissent le plus les effets du dérèglement climatique. Un constat également valable quand on raisonne à l'échelle d'un pays.
Il n'y a donc pas le choix : il faut traiter en parallèle les enjeux de "fin du mois" et de "fin du monde". Plus facile à dire qu'à faire. C'est tout l'enjeu d'une transition écologique rapide mais socialement acceptable.
 
Pas comme ça !
Avec cet argument, on a passé un cap : on ne discute plus de la nécessité à agir, on conteste la pertinence de telle ou telle solution.
C'est particulièrement vrai pour les débats sur l'énergie.
Avec un mode opératoire récurrent : on prend une solution (nucléaire, éolien, solaire,... et on met en avant ses défauts.
Imparable... et tellement simple !
Car en réalité, il n'y a pas sur ce sujet énergétique de solution sans inconvénient : tout procédé de production, transport et consommation d'énergie produit des gaz à effet de serre. La seule énergie "verte" est celle que l'on ne consomme pas. C'est le sujet de la sobriété sous tous ses aspects. Il y a un gros gisement d'économie sur ce terrain (30% de l'énergie consommée) mais là non plus, ce ne sera pas suffisant !
Alors discutons des modalités de la transition, oui, essayons de réfléchir de manière globale (préserver la biodiversité) mais agissons et mesurons les effets de chaque action entreprise. Cela nous évitera de nous contenter de symboles.
 
C'est trop tard !
Argument bien commode, souvent avancé par quelqu'un pour qui "mon mode de vie n'est pas négociable" (D. TRUMP)
Trop tard pour quoi ?
Pour revenir en arrière ? Pour limiter l'impact du réchauffement à 1 degré ? C'est exact!
Mais une scientifique comme Valérie Masson-Delmotte (membre du GIEC) l'explique très bien : tout dixième de degré comptera. Un réchauffement à 1,8, 1,9 ou 2° cela fera de grosses différences. Car on parle de moyenne annuelle et planétaire. Un réchauffement de 1° c’est potentiellement des pics de chaleur 5° plus élevés… Le pic de chaleur en France de la fameuse « sécheresse de 1976 » correspond aujourd’hui à une vague de chaleur « banale »… pour un réchauffement sur la période inférieur à 1 degré.
Alors s'il y a une chose que nous devons à nos petits-enfants, c'est de faire le maximum pour limiter ce réchauffement.

 

Aucune place pour le désespoir, place à l'action, chacun à son niveau.

C'est ce que nous tentons de faire, à l'échelon local, ici et maintenant.

 Jean-François PIRUS

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